Sac à dos posé et caméra bien enclenchée, nous voici partis à déambuler au sein du Domaine de l’Auneau, un jardin remarquable planté ici, au cœur de la vallée du Petit-Lay, à la toute fin du XIXe siècle. L’Auneau n’est pas seulement un parc, son histoire ne se limite pas non plus à cette demeure italianisante, la propriété est avant tout intimement liée à la vie d’une famille, la famille David qui nous reçoit toujours aujourd’hui. Savourons alors les paroles d’Hubert : « Malgré mon très jeune âge, je me souviens très bien de notre arrivée à l’Auneau. Dans les premières années de l’enfance, il y a un jour où la perception du monde qui nous entoure devient tangible. Ce jour-là, j’ai instantanément ressenti que ces paysages du bocage entourant l’Auneau m’habiteraient jusqu’à mon dernier souffle ». « Les maisons n’appartiennent pas à ceux qui les possèdent mais bien à ceux qui les regardent ». Tellement vrai ! Malgré tout, même si les sujets évoqués relatent d’une triste réalité, je garde bien en tête les yeux rieurs de Solomya, une petite fille qui souhaite juste vivre libre, grandir en paix comme tous les enfants de son âge. Marta et ses enfants sont aujourd’hui en route pour l’Ukraine, souhaitons-leur le meilleur !