Le 7 juin dernier, lors de la tempête Miguel, trois sauveteurs de la SNSM des Sables-d’Olonne sont décédés dans le naufrage de leur canot alors qu’ils tentaient de porter assistance à un marin-pêcheur en difficulté. Le drame a suscité des interrogations sur le modèle français du sauvetage en mer. Le fonctionnement de la SNSM repose aujourd’hui sur 7000 bénévoles. Quant aux financements de l’association, ils proviennent à 75% de dons privés.

Une mission commune d’information du Sénat s’est constituée afin « d’examiner le modèle économique du sauvetage en mer, son modèle social et ses besoins en termes de logistique et d’investissement ». Le groupe de travail est composé de 20 sénateurs parmi lesquels les Vendéens Annick Billon et Didier Mandelli, désigné rapporteur.

La mission d’information est notamment venue aux Sables-d’Olonne en juillet dernier et a effectué plusieurs auditions. Les 4 rescapés du naufrage du canot ont été entendus ainsi que le président national de la SNSM.

Le rapport de cette mission d’information sera dévoilé le mercredi 23 octobre à Paris. Il doit contenir une série de propositions pour améliorer le fonctionnement de la SNSM et l’efficacité du sauvetage en mer en France.