Des élections municipales bouleversées par la crise sanitaire du Covid-19
105 jours ! C’est le temps qui s’est écoulé entre le premier et le second tour. Des élections qui auraient d’ailleurs pu être annulées. L’Histoire retiendra du premier tour qu’il a été maintenu in extremis avec un protocole sanitaire très strict et qu’il s’est déroulé deux jours avant le début du confinement.
Conséquence de la crise sanitaire, le second tour, quant à lui, n’a donc eu lieu que 3 mois et demi plus tard. Avec également des mesures sanitaires strictes : masques obligatoires dans les bureaux de vote, distribution de gel hydroalcoolique à l’entrée et distanciation physique d’au moins un mètre entre chaque personne.
L’abstention, grande gagnante du scrutin
Résultat de ce contexte particulier : une très faible participation des électeurs. Au premier tour, environ 54% des Vendéens ne se sont pas déplacés, contre seulement 35% en 2014. Au second tour, le 28 juin, ce pourcentage a augmenté : 57% des électeurs n’ont pas voté. C’est 20 points de plus qu’il y a 6 ans.
En Vendée, près d’un nouveau maire sur deux
Sur les 258 communes vendéennes, 133 maires sortants ont été réélus. 125 nouveaux maires font leur apparition, soit près d’un maire sur deux à 48,45%. C’est près de 9 points de plus qu’en 2014 où il n’y avait eu que près de 40% de nouveaux édiles. Un chiffre stable également en 2001 et 2008.
Le profil type du maire vendéen
Pour 80% des communes, il s’agit d’un homme d’environ 58 ans qui est, le plus souvent, à la retraite.
Suite à ces élections municipales, 204 hommes ont été élus et 54 femmes. On constate une hausse de 10 points du nombre de femmes maires. 54 aujourd’hui, contre 30 en 2014, sachant qu’il y avait plus de communes il y a 6 ans.
Concernant l’âge moyen, il était de 58 ans en 2014. 58 ans également cette année.